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Klacatoo - Translation of Kevin Gilbert's Klacatoo By T Wignesan

Klacatoo – Translation of Kevin Gilbert ‘s « Klacatoo » by T. Wignesan On nous avait coincé sur la rive de Lachlan un endroit qui s’appelle Klacatoo là où nous rassemblions au coucher du soleil quand nous entendions le cri de la Mort du courlis les femmes appelaient leurs enfants autour d’eux les hommes prenaient leurs nulla et lances en mains le courlis de nouveau sonna son avertissement on se sentait les pas de la Mort s’approchant de nous Barjoola sautait haut illuminé par le feu du campement Et en jetant son lance cria : ‘Courrez !’ son corps brûlé vifs dans la braise atterri par le coup de feu d’un fusil le cri perçant du courlis comme celui d’un sifflé fut submergé par l’éclat du tonnerre hommes femmes et enfant entrain de fuir tombèrent et s’entendait une voix : ‘Nous l’avons tous éliminé’ et puis on entendait l’écho des coups de feu isolés mettant fin aux corps qui bougeait un après l’autre et au-dessus du bruit de la hémorragie coulant à flot on entendait le rire nerveux d’un homme déclarant : ‘Ils sont un peuple rusé, surveillez la rivière.’ ils tiraient jusqu’à ce que tous ce qui nageait soient noyés mais ils n’apercevaient pas la famille Djarrmal se cachant sur le côté sous le vent de la rive Djarrmal dit aux autres : ’ Si vous bougez, vous êtes morts iIs nous massacrent comme nous étions des chiens sauvages mettez des roseaux dans vos bouches – sous l’eau nous allons flotter sous la couverture de tronc d’arbre un coup de feu sonna et perça le tronc une jeune fille Kalara s’arrêta de respirer en se suffoquant plus tard elle deviendra ma arrière grand-mère et raconta l’histoire de la mort de mon peuple L’oiseau Yoorung pleure encore en cet endroit-là aucun poisson de taille grande ne nage dans ce trou mon peuple ne s’arrête pas quand-t-ils passent par là effrayés leur âme frissonnant la nuit quand les blancs se sont endormis se contentant à se rêver d’une manière moderne nous nous passons par Klacatoo avec hâte où nous entendons même aujourd’hui des cris qui nous font trembler vous dites : ‘ Ne chantez plus des chansons d’un temps déjà écoulé ne nous discutons plus de tout ce là’ mais la question toujours reste sans réponse Comment pouvez-vous nous refuser comme faisait Pilate on nous privant des droits inaliénables. Le pays est maintenant approprié la scellé commun de la Couronne est un linceul pour cacher le vol de terre et les crimes d’assassinat lesquels ne suffissent pas pour suffoquer les rêves des gens d’une fierté digne. © T. Wignesan – Paris, 2016

Copyright © | Year Posted 2016




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Book: Shattered Sighs