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Best Famous Une Poems

Here is a collection of the all-time best famous Une poems. This is a select list of the best famous Une poetry. Reading, writing, and enjoying famous Une poetry (as well as classical and contemporary poems) is a great past time. These top poems are the best examples of une poems.

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Written by Victor Hugo | Create an image from this poem

Satire On The Earth

 ("Une terre au flanc maigre.") 
 
 {Bk. III. xi., October, 1840.} 


 A clod with rugged, meagre, rust-stained, weather-worried face, 
 Where care-filled creatures tug and delve to keep a worthless race; 
 And glean, begrudgedly, by all their unremitting toil, 
 Sour, scanty bread and fevered water from the ungrateful soil; 
 Made harder by their gloom than flints that gash their harried hands, 
 And harder in the things they call their hearts than wolfish bands, 
 Perpetuating faults, inventing crimes for paltry ends, 
 And yet, perversest beings! hating Death, their best of friends! 
 Pride in the powerful no more, no less than in the poor; 
 Hatred in both their bosoms; love in one, or, wondrous! two! 
 Fog in the valleys; on the mountains snowfields, ever new, 
 That only melt to send down waters for the liquid hell, 
 In which, their strongest sons and fairest daughters vilely fell! 
 No marvel, Justice, Modesty dwell far apart and high, 
 Where they can feebly hear, and, rarer, answer victims' cry. 
 At both extremes, unflinching frost, the centre scorching hot; 
 Land storms that strip the orchards nude, leave beaten grain to rot; 
 Oceans that rise with sudden force to wash the bloody land, 
 Where War, amid sob-drowning cheers, claps weapons in each hand. 
 And this to those who, luckily, abide afar— 
 This is, ha! ha! a star! 


 






Written by Charles Baudelaire | Create an image from this poem

LInvitation au Voyage

 Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur,
D'aller là-bas, vivre ensemble!
Aimer à loisir,
Aimer et mourir,
Au pays qui te ressemble!
Les soleils mouillés,
De ces ciels brouillés,
Pour mon esprit ont les charmes,
Si mystérieux,
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes. 
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
A l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe,calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
--Les soleils couchants
Revêtent les champs
Les canaux, la ville entière
D'hyacinthe et d'or;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Written by Charles Baudelaire | Create an image from this poem

Au Lecteur

 La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine. 
Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.
C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent!
Aux objets répugnants nous trouvons des appas;
Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.
Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d'une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.
Serré, fourmillant comme un million d'helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de démons,
Et quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.
Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,
N'ont pas encore brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C'est que notre âme, hélas! n'est pas assez hardie.
Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,
Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde!
Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes, ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde.
C'est l'Ennui!- L'oeil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
--Hypocrite lecteur, --mon semblable, --mon frère!
Written by Henry Wadsworth Longfellow | Create an image from this poem

The Old Clock On The Stairs

 L'eternite est une pendule, dont le balancier dit et redit sans
cesse ces deux mots seulement dans le silence des tombeaux:
"Toujours! jamais! Jamais! toujours!"--JACQUES BRIDAINE.

Somewhat back from the village street
Stands the old-fashioned country-seat.
Across its antique portico
Tall poplar-trees their shadows throw;
And from its station in the hall
An ancient timepiece says to all,--
"Forever--never!
Never--forever!"

Half-way up the stairs it stands,
And points and beckons with its hands
From its case of massive oak,
Like a monk, who, under his cloak,
Crosses himself, and sighs, alas!
With sorrowful voice to all who pass,--
"Forever--never!
Never--forever!"

By day its voice is low and light;
But in the silent dead of night,
Distinct as a passing footstep's fall,
It echoes along the vacant hall,
Along the ceiling, along the floor,
And seems to say, at each chamber-door,--
"Forever--never!
Never--forever!"

Through days of sorrow and of mirth,
Through days of death and days of birth,
Through every swift vicissitude
Of changeful time, unchanged it has stood,
And as if, like God, it all things saw,
It calmly repeats those words of awe,--
"Forever--never!
Never--forever!"

In that mansion used to be
Free-hearted Hospitality;
His great fires up the chimney roared;
The stranger feasted at his board;
But, like the skeleton at the feast,
That warning timepiece never ceased,--
"Forever--never!
Never--forever!"

There groups of merry children played,
There youths and maidens dreaming strayed;
O precious hours! O golden prime,
And affluence of love and time!
Even as a Miser counts his gold,
Those hours the ancient timepiece told,--
"Forever--never!
Never--forever!"

From that chamber, clothed in white,
The bride came forth on her wedding night;
There, in that silent room below,
The dead lay in his shroud of snow;
And in the hush that followed the prayer,
Was heard the old clock on the stair,--
"Forever--never!
Never--forever!"

All are scattered now and fled,
Some are married, some are dead;
And when I ask, with throbs of pain.
"Ah! when shall they all meet again?"
As in the days long since gone by,
The ancient timepiece makes reply,--
"Forever--never!
Never--forever!

Never here, forever there,
Where all parting, pain, and care,
And death, and time shall disappear,--
Forever there, but never here!
The horologe of Eternity
Sayeth this incessantly,--
"Forever--never!
Never--forever!"
Written by T S (Thomas Stearns) Eliot | Create an image from this poem

Dans le Restaurant

 LE garçon délabré qui n’a rien à faire
Que de se gratter les doigts et se pencher sur mon épaule:
“Dans mon pays il fera temps pluvieux,
Du vent, du grand soleil, et de la pluie;
C’est ce qu’on appelle le jour de lessive des gueux.”
(Bavard, baveux, à la croupe arrondie,
Je te prie, au moins, ne bave pas dans la soupe).
“Les saules trempés, et des bourgeons sur les ronces—
C’est là, dans une averse, qu’on s’abrite.
J’avais sept ans, elle était plus petite.
Elle était toute mouillée, je lui ai donné des primevères.”
Les taches de son gilet montent au chiffre de trentehuit.
“Je la chatouillais, pour la faire rire.
J’éprouvais un instant de puissance et de délire.”

Mais alors, vieux lubrique, à cet âge...
“Monsieur, le fait est dur.
Il est venu, nous peloter, un gros chien;
Moi j’avais peur, je l’ai quittée à mi-chemin.
C’est dommage.”
Mais alors, tu as ton vautour!

Va t’en te décrotter les rides du visage;
Tiens, ma fourchette, décrasse-toi le crâne.
De quel droit payes-tu des expériences comme moi?
Tiens, voilà dix sous, pour la salle-de-bains.

Phlébas, le Phénicien, pendant quinze jours noyé,
Oubliait les cris des mouettes et la houle de Cornouaille,
Et les profits et les pertes, et la cargaison d’étain:
Un courant de sous-mer l’emporta très loin,
Le repassant aux étapes de sa vie antérieure.
Figurez-vous donc, c’était un sort pénible;
Cependant, ce fut jadis un bel homme, de haute taille.


Written by Guillaume Apollinaire | Create an image from this poem

Les Fenêtres

 Du rouge au vert tout le jaune se meurt
Quand chantent les aras dans les forêts natales
Abatis de pihis
Il y a un poème à faire sur l'oiseau qui n'a qu'une aile
Nous l'enverron en message téléphonique
Truamatisme géant
Il fait couler les yeux
Voilà une jolie jeune fille parmi les jeunes Turinaises
Le pauvre jeune homme se mouchait dans sa cravate blanche
Tu soulèveras le rideau
Et maintenant voilà que s'ouvre la fenêtre
Araignées quand les mains tissaient la lumière
Beauté pâleur insondables violets
Nous tenterons en vain de prendre du repos
On commencera à minuit
Quand on a le temps on a la liberté
Bignorneaux Lotte multiples Soleils et l'Oursin du couchant
Une vielle paire de chaussures jaunes devant la fenêtre
Tours
Les Tours ce sont les rues
Puits
Puits ce sont les places
Puits
Arbres creux qui abritent les Câpresses vagabondes
Les Chabins chantent des airs à mourir
Aux Chabines marrones
Et l'oie oua-oua trompette au nord
Où le train blanc de neige et de feux nocturnes fuit l'hiver
O Paris
Du rouge au vert tout le jaune se meurt
Paris Vancouver Hyères Maintenon New-York et les Antilles
Le fenêtre s'ouvre comme une orange
Le beau fruit de la lumière
Written by T S (Thomas Stearns) Eliot | Create an image from this poem

Mélange Adultère de Tout

 EN Amerique, professeur;
En Angleterre, journaliste;
C’est à grands pas et en sueur
Que vous suivrez à peine ma piste.
En Yorkshire, conférencier;
A Londres, un peu banquier,
Vous me paierez bein la tête.
C’est à Paris que je me coiffe
Casque noir de jemenfoutiste.
En Allemagne, philosophe
Surexcité par Emporheben
Au grand air de Bergsteigleben;
J’erre toujours de-ci de-là
A divers coups de tra là là
De Damas jusqu’à Omaha.
Je célébrai mon jour de fête
Dans une oasis d’Afrique
Vetu d’une peau de girafe.

On montrera mon cénotaphe
Aux côtes brulantes de Mozambique.
Written by Judith Skillman | Create an image from this poem

La nuit souvre lorage

 Poem by Anne-Marie Derése

La nuit s'ouvre, l'orage,
accouplement mauve,
boursouflure. 
Le ciel chargè
comme un bateau marchand
jette l'ancre.
Le danger plus lourd
chaque instant
distille une moiteur
de serre. 

Miroitante de mercure,
la vallèe des sept Meuses
souffle la brume
par ses narines grises. 

La vallèe a rejoint la nuit,
deux femelles humides
que l'orage pènétre. 

Et moi, debout,
dans le vent anxieux,
j'espére la dèchirure.
Written by Dimitris P Kraniotis | Create an image from this poem

Ce que je demande

 Une boule
les prières
murmurent
peureuses.
Des «Moi» bêtes
s’ inondent,
sans que tu saches
jamais,
ce que je demande.
Written by Donald Hall | Create an image from this poem

Je Suis une table

 It has happened suddenly,
by surprise, in an arbor,
or while drinking good coffee,
after speaking, or before,

that I dumbly inhabit
a density; in language,
there is nothing to stop it,
for nothing retains an edge.

Simple ignorance presents,
later, words for a function,
but it is common pretense
of speech, by a convention,

and there is nothing at all
but inner silence, nothing
to relieve on principle
now this intense thickening.

Book: Radiant Verses: A Journey Through Inspiring Poetry