trees
Trees, big or small, soothe poets,
Big or small, they are advisors, artists
Who soothe the storms of the lonely souls,
They stand out like magicians
Before the subtle skies,
Trees soothe poets, big or small,
They retain birds and their vermilion nests,
Trees don’t think like us,
Stillness is their great pleasure, their voyage,
Trees soothe bold poets, lemon trees, willows,
Look at them when you walk in the clearings of Carolina,
In the footsteps of Fenimore Cooper,
Look at them as warm brothers,
They know that the life of men is difficult and short,
They need each other to grow,
To cover the earth with forests, impenetrable jungles,
They need the light to breathe, to see the sky,
Trees soothe poets, big or small,
They know the silence of lovers,
They are advisers of grass, of flowery gorse,
From poppy with sublime ideals,
Trees soothe shy poets,
Trust in them,
To the deer, the cats, the elephants that protect them,
Confide in them, big or small,
They will listen to you from sunrise to sunset,
They will be the geniuses of your maritime nights,
Trees ward off evil, ward off your great immortal wounds.
Les arbres, grands ou petits, apaisent les poètes,
Grands ou petits, ils sont des conseillers, des artistes
Qui apaisent les tempêtes de l’âme solitaire,
Ils se détachent comme des magiciens
Devant les ciels subtils,
Les arbres apaisent les poètes, grands ou petits,
Ils retiennent les oiseaux et leurs nids vermillon,
Les arbres ne pensent pas comme nous,
L’immobilité est leur grand plaisir, leur voyage,
Les arbres apaisent les poètes audacieux, les citronniers, les saules,
Regardez-les quand vous marchez dans les clairières de Caroline,
Sur les traces de Fenimore Cooper,
Regardez-les comme de grands frères chaleureux,
Ils savent que la vie des hommes est difficile et courte,
Ils ont besoin les uns des autres pour grandir,
Pour couvrir la terre de forêts, de jungles impénétrables,
Ils ont besoin de la lumière pour respirer, pour voir le ciel,
Les arbres apaisent les poètes, grands ou petits,
Ils connaissent le silence des amoureux,
Ils sont des conseillers de l’herbe, de l’ajonc fleuri,
Du coquelicot aux idéaux sublimes,
Les arbres apaisent les poètes timides,
Confiez-vous à eux,
Aux biches, aux chats, aux éléphants qui les protègent,
Confiez-vous à eux, grands ou petits,
Ils vous écouteront du lever au coucher du soleil,
Ils seront les génies de vos nuits maritimes,
Éloigneront le mauvais sort, et vos grandes blessures immortelles.
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Yann Rolland
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