Deux Oiseaux Sur Un Arbre
Au début de février, le changement saisonnier a peu avancé,
Le chaud encore timide, le froid à peine enfui,
Un arbre se ressent du manque de fleur et de fruit
Il n'y a que des faibles feuilles clairsemés.
Au loin s'éleve cet accent: arbre, arbre, égayez-vous un peu,
Nous deux, deux oiseaux venons vous avoir pour compagnon,
En posant sur vous, nous semblons retourner au monte Helicon,
Notre muses ne seront plus ceux sans feu ni lieu.
Ne vous inquiétez pas de la bourrasque qui vous a tout effacé,
Sentez-nous tout combler de la plus volubile rime.
Rendez-vous à notre empressement qui va vous embrasser,
Et laissez-le tout embellir de la racine à la cime.
.
Nous sommes variateurs virtuose des couleurs,
L'apparat à la huppe, l'affection au coeur,
Faisant foncer, auprès de vous, la fraiche teinte
Et feutrer le proper affolement qui l'a étreinte.
Faisant faner, auprès de vous, les résidus de givre
Et réveiller cette immanente égérie ivre.
Nous sommes expéditeurs d'espoir heureux,
Les messages sur les mines, la foi dans les yeux,
Faisant tomber la queue de l'hiver
Et hausser la tête du printemps.
Faisant arrêter votre bruissement de ton affligé
Et accélérer votre pousse de pas pimpant.
Cette fois votre visiteurs par hasard, dès lors votre coureurs de coutume,
Nous vous caressons et en connaissons l'ésthetique floue.
Ce faisant, le style au bec, l'inspiration à la plume,
Ne nous montrons-nous mieux que des paons faisant la roue?
Copyright © Amarantus Lauriere | Year Posted 2021
Post Comments
Poetrysoup is an environment of encouragement and growth so only provide specific positive comments that indicate what you appreciate about the poem. Negative comments will result your account being banned.
Please
Login
to post a comment