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Best Famous Sept Poems

Here is a collection of the all-time best famous Sept poems. This is a select list of the best famous Sept poetry. Reading, writing, and enjoying famous Sept poetry (as well as classical and contemporary poems) is a great past time. These top poems are the best examples of sept poems.

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See Also:
Written by T S (Thomas Stearns) Eliot | Create an image from this poem

Dans le Restaurant

 LE garçon délabré qui n’a rien à faire
Que de se gratter les doigts et se pencher sur mon épaule:
“Dans mon pays il fera temps pluvieux,
Du vent, du grand soleil, et de la pluie;
C’est ce qu’on appelle le jour de lessive des gueux.”
(Bavard, baveux, à la croupe arrondie,
Je te prie, au moins, ne bave pas dans la soupe).
“Les saules trempés, et des bourgeons sur les ronces—
C’est là, dans une averse, qu’on s’abrite.
J’avais sept ans, elle était plus petite.
Elle était toute mouillée, je lui ai donné des primevères.”
Les taches de son gilet montent au chiffre de trentehuit.
“Je la chatouillais, pour la faire rire.
J’éprouvais un instant de puissance et de délire.”

Mais alors, vieux lubrique, à cet âge...
“Monsieur, le fait est dur.
Il est venu, nous peloter, un gros chien;
Moi j’avais peur, je l’ai quittée à mi-chemin.
C’est dommage.”
Mais alors, tu as ton vautour!

Va t’en te décrotter les rides du visage;
Tiens, ma fourchette, décrasse-toi le crâne.
De quel droit payes-tu des expériences comme moi?
Tiens, voilà dix sous, pour la salle-de-bains.

Phlébas, le Phénicien, pendant quinze jours noyé,
Oubliait les cris des mouettes et la houle de Cornouaille,
Et les profits et les pertes, et la cargaison d’étain:
Un courant de sous-mer l’emporta très loin,
Le repassant aux étapes de sa vie antérieure.
Figurez-vous donc, c’était un sort pénible;
Cependant, ce fut jadis un bel homme, de haute taille.


Written by Judith Skillman | Create an image from this poem

La nuit souvre lorage

 Poem by Anne-Marie Derése

La nuit s'ouvre, l'orage,
accouplement mauve,
boursouflure. 
Le ciel chargè
comme un bateau marchand
jette l'ancre.
Le danger plus lourd
chaque instant
distille une moiteur
de serre. 

Miroitante de mercure,
la vallèe des sept Meuses
souffle la brume
par ses narines grises. 

La vallèe a rejoint la nuit,
deux femelles humides
que l'orage pènétre. 

Et moi, debout,
dans le vent anxieux,
j'espére la dèchirure.
Written by William Topaz McGonagall | Create an image from this poem

A Requisition to the Queen

 Smiths Buildings No. 19
Patons Lane,
Dundee.
Sept the 6th. 1877. 


Most August! Empress of India, and of great Britain the Queen,
I most humbly beg your pardon, hoping you will not think it mean
That a poor poet that lives in Dundee,
Would be so presumptous to write unto Thee 

Most lovely Empress of India, and Englands generous Queen,
I send you an Address, I have written on Scotlands Bard,
Hoping that you will accept it, and not be with me to hard,
Nor fly into a rage, but be as Kind and Condescending
As to give me your Patronage 

Beautiful Empress, of India, and Englands Gracious Queen,
I send you a Shakespearian Address written by me.
And I think if your Majesty reads it, right pleased you will be.
And my heart it will leap with joy, if it is patronized by Thee. 

Most Mighty Empress, of India, and Englands beloved Queen,
Most Handsome to be Seen.
I wish you every Success.
And that heaven may you bless.
For your Kindness to the poor while they are in distress.
I hope the Lord will protect you while living
And hereafter when your Majesty is ... dead.
I hope the Lord above will place an eternal Crown! upon your Head.
I am your Gracious Majesty ever faithful to Thee,
William McGonagall, The Poor Poet,
That lives in Dundee.
Written by Guillaume Apollinaire | Create an image from this poem

Rhénane dAutomne

 Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme
Ecoutez la chanson lente d'un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds

Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n'entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées

Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été

Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire

Book: Radiant Verses: A Journey Through Inspiring Poetry