Written by
George (Lord) Byron |
In law an infant, and in years a boy,
In mind a slave to every vicious joy;
From every sense of shame and virtue wean'd;
In lies an adept, in deceit a fiend;
Versed in hypocrisy, while yet a child;
Fickle as wind, of inclinations wild;
Women his dupe, his heedless friend a tool;
Old in the world, though scarcely broke from school;
Dam?tas ran through all the maze of sin,
And found the goal when others just begin:
Even still conflicting passions shake his soul,
And bid him drain the dregs of pleasure's bowl;
But, pall'd with vice, he breaks his former chain,
And what was once his bliss appears his bane.
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Written by
James A Emanuel |
Pin- La- SCATS :
ball dy
tis- tas- bumps
ket raps ket, back.
yel- bas-
Wins low ket.
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Written by
Andre Breton |
Je connais le d?sespoir dans ses grandes lignes. Le d?sespoir n'a pas d'ailes, il ne
se tient pas n?cessairement ? une table desservie sur une terrasse, le soir, au bord de
la mer. C'est le d?sespoir et ce n'est pas le retour d'une quantit? de petits faits
comme des graines qui quittent ? la nuit tombante un sillon pour un autre. Ce n'est pas
la mousse sur une pierre ou le verre ? boire. C'est un bateau cribl? de neige, si vous
voulez, comme les oiseaux qui tombent et leur sang n'a pas la moindre ?paisseur. Je
connais le d?sespoir dans ses grandes lignes. Une forme tr?s petite, d?limit?e par un
bijou de cheveux. C'est le d?sespoir. Un collier de perles pour lequel on ne saurait
trouver de fermoir et dont l'existence ne tient pas m?me ? un fil, voil? le d?sespoir.
Le reste, nous n'en parlons pas. Nous n'avons pas fini de des?sp?rer, si nous
commen?ons. Moi je d?sesp?re de l'abat-jour vers quatre heures, je d?sesp?re de
l'?ventail vers minuit, je d?sesp?re de la cigarette des condamn?s. Je connais le
d?sespoir dans ses grandes lignes. Le d?sespoir n'a pas de coeur, la main reste toujours
au d?sespoir hors d'haleine, au d?sespoir dont les glaces ne nous disent jamais s'il est
mort. Je vis de ce d?sespoir qui m'enchante. J'aime cette mouche bleue qui vole dans le
ciel ? l'heure o? les ?toiles chantonnent. Je connais dans ses grandes lignes le
d?sespoir aux longs ?tonnements gr?les, le d?sespoir de la fiert?, le d?sespoir de
la col?re. Je me l?ve chaque jour comme tout le monde et je d?tends les bras sur un
papier ? fleurs, je ne me souviens de rien, et c'est toujours avec d?sespoir que je
d?couvre les beaux arbres d?racin?s de la nuit. L'air de la chambre est beau comme des
baguettes de tambour. Il fait un temps de temps. Je connais le d?sespoir dans ses grandes
lignes. C'est comme le vent du rideau qui me tend la perche. A-t-on id?e d'un d?sespoir
pareil! Au feu! Ah! ils vont encore venir... Et les annonces de journal, et les r?clames
lumineuses le long du canal. Tas de sable, esp?ce de tas de sable! Dans ses grandes
lignes le d?sespoir n'a pas d'importance. C'est une corv?e d'arbres qui va encore faire
une for?t, c'est une corv?e d'?toiles qui va encore faire un jour de moins, c'est une
corv?e de jours de moins qui va encore faire ma vie.
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Written by
Paul Laurence Dunbar |
Mastah drink his ol' Made'a,
Missy drink huh sherry wine,
Ovahseah lak his whiskey,
But dat othah drink is mine,
Des' 'lasses an' watah, 'lasses an' watah.
Wen you git a steamin' hoe-cake
On de table, go way, man!
'D ain but one t'ing to go wid it,
'Sides de gravy in de pan,
Dat 's 'lasses an' watah, 'lasses an' watah.
W'en hit 's 'possum dat you eatin',
'Simmon beer is moughty sweet;
But fu' evahday consumin'
'D ain't no mo'tal way to beat
Des' 'lasses an' watah, 'lasses an' watah.
W'y de bees is allus busy,
An' ain' got no time to was'?
Hit's beca'se dey knows de honey
Dey 's a makin', gwine to tas'
Lak 'lasses an' watah, 'lasses an' watah.
Oh, hit 's moughty mil' an' soothin',
An' hit don' go to yo' haid;
Dat 's de reason I 's a-backin'
Up de othah wo'ds I said,
"Des 'lasses an' watah, 'lasses an' watah."
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Written by
Victor Hugo |
{FOR MY LITTLE CHILD ONLY.}
("Tas de feux tombants.")
{Bk. III. vii.}
See the scintillating shower!
Like a burst from golden mine—
Incandescent coals that pour
From the incense-bowl divine,
And around us dewdrops, shaken,
Mirror each a twinkling ray
'Twixt the flowers that awaken
In this glory great as day.
Mists and fogs all vanish fleetly;
And the birds begin to sing,
Whilst the rain is murm'ring sweetly
As if angels echoing.
And, methinks, to show she's grateful
For this seed from heaven come,
Earth is holding up a plateful
Of the birds and buds a-bloom!
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