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Best Famous Autre Poems

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Written by Andre Breton | Create an image from this poem

Le Verbe ?tre

 Je connais le d?sespoir dans ses grandes lignes. Le d?sespoir n'a pas d'ailes, il ne
se tient pas n?cessairement ? une table desservie sur une terrasse, le soir, au bord de
la mer. C'est le d?sespoir et ce n'est pas le retour d'une quantit? de petits faits
comme des graines qui quittent ? la nuit tombante un sillon pour un autre. Ce n'est pas
la mousse sur une pierre ou le verre ? boire. C'est un bateau cribl? de neige, si vous
voulez, comme les oiseaux qui tombent et leur sang n'a pas la moindre ?paisseur. Je
connais le d?sespoir dans ses grandes lignes. Une forme tr?s petite, d?limit?e par un
bijou de cheveux. C'est le d?sespoir. Un collier de perles pour lequel on ne saurait
trouver de fermoir et dont l'existence ne tient pas m?me ? un fil, voil? le d?sespoir.
Le reste, nous n'en parlons pas. Nous n'avons pas fini de des?sp?rer, si nous
commen?ons. Moi je d?sesp?re de l'abat-jour vers quatre heures, je d?sesp?re de
l'?ventail vers minuit, je d?sesp?re de la cigarette des condamn?s. Je connais le
d?sespoir dans ses grandes lignes. Le d?sespoir n'a pas de coeur, la main reste toujours
au d?sespoir hors d'haleine, au d?sespoir dont les glaces ne nous disent jamais s'il est
mort. Je vis de ce d?sespoir qui m'enchante. J'aime cette mouche bleue qui vole dans le
ciel ? l'heure o? les ?toiles chantonnent. Je connais dans ses grandes lignes le
d?sespoir aux longs ?tonnements gr?les, le d?sespoir de la fiert?, le d?sespoir de
la col?re. Je me l?ve chaque jour comme tout le monde et je d?tends les bras sur un
papier ? fleurs, je ne me souviens de rien, et c'est toujours avec d?sespoir que je
d?couvre les beaux arbres d?racin?s de la nuit. L'air de la chambre est beau comme des
baguettes de tambour. Il fait un temps de temps. Je connais le d?sespoir dans ses grandes
lignes. C'est comme le vent du rideau qui me tend la perche. A-t-on id?e d'un d?sespoir
pareil! Au feu! Ah! ils vont encore venir... Et les annonces de journal, et les r?clames
lumineuses le long du canal. Tas de sable, esp?ce de tas de sable! Dans ses grandes
lignes le d?sespoir n'a pas d'importance. C'est une corv?e d'arbres qui va encore faire
une for?t, c'est une corv?e d'?toiles qui va encore faire un jour de moins, c'est une
corv?e de jours de moins qui va encore faire ma vie.


Written by Ellis Parker Butler | Create an image from this poem

New England Magazine

 Upon Bottle Miche the autre day
While yet the nuit was early,
Je met a homme whose barbe was grey,
Whose cheveaux long and curly.

“Je am a poete, sir,” dit he,
“Je live where tres grande want teems—
I’m faim, sir. Sil vous plait give me
Un franc or cinquatite centimes.”

I donne him vingt big copper sous
But dit, “You moderne rhymers
The sacre poet name abuse—
Les poets were old timers.”

“Je know! I know!” he wept, contrite;
“The bards no more suis mighty:
Ils rise no more in eleve flight,
Though some are beaucoup flighty.

“Vous wonder why Je weep this way,
Pour quoi these tears and blubbers?
It is mon fault les bards today
Helas! suis mere earth-grubbers.

“There was a time when tout might see
My grande flights dans the saddle;
Crowned rois, indeed, applauded me
Le Pegasus astraddle.

“Le winged horse avec acclaim
Was voted mon possession;
Je rode him tous les jours to fame;
Je led the whole procession.

“Then arrivee the Prussian war—
The siege—the sacre famine—
Then some had but a crust encore,
We mange the last least ham-an’

“Helas! Mon noble winged steed
Went oft avec no dinner;
On epics il refusee feed
And maigre grew, and thinner!

“Tout food was gone, and dans the street
Each homme sought crusts to sate him—
Joyeux were those with horse’s meat,
And Pegasus! Je ate him!”

My anger then Je could not hide—
To parler scarcely able
“Oh! curses dans you, sir!” Je cried;
“Vous human livery stable!”

He fled! But vous who read this know
Why mon pauvre verse is beaten
By that of cinquante years ago
‘Vant Pegasus fut eaten!

Book: Radiant Verses: A Journey Through Inspiring Poetry