Puisque l'ombre gagne, Puisqu'il n'est pas de montagne, Au-del à des vents, plus hautes que les marches de l'oubli, Puisqu'il faut apprendre,A d éfaut de le comprendre A r êver nos d ésirs et vivre des ainsi soit-il, Et puisque tu penses $ Comme une intime évidence, Que parfois m ême tout donner n'est pas forc ément suffire,puisque c'est ailleurs Qu'ira mieux battre ton coeur, Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir, Puisque tu pars, Que les vents te m ènent o ù d'autres âmes plus belles Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus, Que la via t'apprenne, Mais que tu restes le m ême, Si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu. Garde cette chance, Que nous t'envions en silence, Cette force de penser que le plus beau reste à venir, Et loin de nos villes, Comme octobre l'est d'avril, Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte ind él ébile. Sans drames, sans larmes,pauvres et d érisoires armes, Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'int érieur, Puisque ta maison, Aujourd'hui, c'est l'horizon, Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir, Mais pas trop tard. Dans ton histoire, Garde en m émoire, Notre au revoir, Puisque tu pars,J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes, Tout quitter sur un simple geste, mais tu ne l'a pas fait,J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force, Mais tout ce que je pouvais, ça n'était pas encore assez, Pas assez, pas assez, pas assez...
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