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Alan Wardle Poem
Aux lacs italiens
Douce l'italie, ca n'est pas moi qui raillerai jamais tes
amants, méme quand la passion les emportant Bien au contraire,
les exces m'enchantent. Je me rapelle l'enthousiasme de Goethe, qui saluait
j'usqu' è la poussiere qui couvrait sa voiture. Et J'airavi, été ravi l'autre jour,
en relisant les dèrnieres pages de son “Voyage en Suisse”, de voir le vieux
Dumas presque divaguer dès que, sur la route du Simplon, les il sent les prèmieres
blouffées du vent de Lombardie, dès qu'il apercoit, come cygnes se réchauffant
au soleil, des groupes de maisons blanches, aux toit plats. A meaure qu'il se
rapproche des rives du lac Majeur, son romantisme déborde.
Il salue L'italie, la vicelle reine, la coquette éternelle qui envoi au devant
des voyageurs ses femmes et les fleurs.
“Au lieu s'ecrie-t-il, des paysannes gui treuses du Valais, on recontre
a chaque pas de jolies vendangeuses, au teint pale, aux yeux véloutes,
au parler rapide et doux; le ceil est pur, l'air est tiède, st l'on reconnait,
come dit Plutarque, la terre aimèe des dieux, la terre sainte, la terre beureuse
qui les invasions barbares, les discordes civiles n'ont pu dépoullier des dons
qu'elle avait recus du ciel”
D'ailleurs, exalter l'italie n'est pas denigrer la France; et je pous rai répondre,
comme le déclare si finement De la Lande, dans la préface de son célebre
“Voyage en Italie” que ce voyage est = le plus agréable et le plus beaux
de tout ceux qu'un Francais pent faire hors de chez lui.
Copyright © Alan Wardle | Year Posted 2015
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