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Le Courlis Poussa Des Cris -Translation of Oodgeroo Noonuccal's the Curlew Cried By T Wignesan

Le courlis poussa des cris – Translation of Oodgeroo Noonuccal’s « The Curlew Cried » by T. Wignesan (Note d’Oodgeroo : Le courlis fut le frère d’aborigènes. Il venait trois nuits de suite pour pousser des cris près d’un campement afin d’annoncer la mort d’un entre eux. Ils croyaient que le courlis venait pour conduire les ombres des morts vers le monde Inconnu.) Durant trois nuits on entendait le cri du courlis, L’ancien avertissement tous savaient interpréter : Le cri leurs rappelle quelqu’un va mourir cette nuit. Tant frère qu’ami, il entre et sort En dehors de la Terre des Ombres La voix la plus insolite sur terre. Il a en sa charge le bien-être de ceux Dont chaque âme qu’il conduit à sa destination – A quel monde mystérieux, à quel étrange Inconnu ? Qui donc devait nous quitter cette nuit : Le vieux aveugle ? L’enfant handicapé ? Tout le campement sera au courant demain. Le défunt malchanceux ne sera pas si effrayé, Le frère de la tribu lui tiendra compagnie Quand le voyage non voulu devrait être entamé. ‘Tiens bon, la mort ne pas une fin en soi-même,’ Il semblait dire. ’Bien que tu dois pleurer, La Mort est bienveillante puisqu’elle est ton ami.’ Durant trois nuits le courlis poussa des cris. Une fois de plus Il vient pour accompagner les morts timides – Quelle macabre changement, quelle épouvantable rive ? c) T. Wignesan – Paris, 2016

Copyright © | Year Posted 2016




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Book: Shattered Sighs