D'aucune faction, d'aucune milice, Nous évoluons loin des id ées qui trahissent Sur un fond de couleur rouge et noir, Un cr âne et des ossements comme seul étendard Nous, seuls, face au public, rassembl és par la musique Que les rythmes r ésonnent, que la distortion gronde, Que les notes tourbillonent, nous sommes seuls face au monde Tatou ée dans nos esprits, l'aventure de la vie Qu'on veut sans compromis, et surtout sans soucis De coeur et de t ête, toujours l'esprit à la f ête Que rien ne nous arr ête, nous irons jusqu'au coeur de la temp ête... De Montr éal à Paris, ça restera les m êmes nuits A rire et à f êter, à boire et à se d écha îner Fr ère, il ne faut pas ralentir ou t'arr êter, tu risques de vieillir Vieillir du coeur, vieillir dans la peur, vivre ton malheur Et te noyer dans tes pleurs Si un jour nous partons, si nous disparaissons, Ce sera sans dire adieu et ce sera tant mieux Car y'a pas de doute, on se reverra, On écumera d'autres routes quelque part dans l'au-del à Plut ôt mourir debout que de vivre à genoux Surtout faudrait pas croire qu'l'id ée est d érisoire, Pour nous ça se passe plut ôt bien, La vie est un grand bal de vauriens...
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