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Translation of Eric Mottram's Time Sight Unseen, Part 4 By T Wignesan

 Translation of Eric Mottram’s TIME SIGHT UNSEEN - Part Four by T. Wignesan


"Instead of an item in a school of rhetoric, the poem could have variety of articulations, continuity and discontinuity, sentence and parataxis, and an awareness of the imaginative possibilities of relationship between particles”. 
                                        Eric Mottram. 
December 29, 1924 - January 17, 1995, prolific poet, editor of the Poetry Review (organ of The Poetry Society in England during the seventies), eminent critic (Times Literary Supplement) and Emeritus Professor of English and American Literature at King’s College, University of London in 1990. He won a scholarship from Blackpool Grammar School to Cambridge, but chose to join the Royal Navy in 1943. He obtained a Double First in English Tripos (1947-1950) at Pembroke College, University of Cambridge, after serving out the War as second-in-command of a mine-sweeper in the Baltic and the Bay of Bengal. 

Just for the anecdote, his family traces its descent from the times of the Norman Conquest as " Lords of the Manor " on his father's side. His father was a civil servant who worked to put in place Britain's social security system. Once in 1964, Eric showed me - somewhat diffidently - the family's Coat of Arms, saying : " Do you know what this is ? ", and I never (for a while) stopped kidding him about it all. The real reason why he didn't take up the posts offered to him in the States - such as a professorship at Rutgers - was that he was very proud of being " British " ; yet he owed his post at London University to an American : Professor Robert Earnest SPILLER who authored The Literary History of the United States (1948).

The following translation is the fourth part of “Time Sight Unseen”, published in The Poetry/Rare Books Collection, State University of New York at Buffalo, 1993, n.p.

                                                          4

les lois tendues vous réalisiez
                             furent enseignées
le droit civil
                             à présent reste intense

cette machine menti
à présent son temps présent
entre dans une absence vidée du temps

où même vos poux
                             disparaissaient en tombant
                             sans être alimentés Umheimlicher

les muscles se lassent
                             réapparaissent maniaque sur des roches
                             la marée mise à nu 
                             les colonies renfermées
                             bleu noirci et noir
                             coups de froid coloniaux

les mêmes groupes 
                             des bernaches moules anémones de mer
                             aspirés aux roches
                             attendent les lois de la lune pour couvrir
                             leurs voies aériennes minces avec l’océan

faites sortir la chair en forme de H
                             laissant en dehors
                             sa volonté

du physique au mental 
                             le vieux ce
                             habitué à

c'était habitué à la pensée
                             mais jamais utilisa le mot
                             à l’exception pour

j'ai pensé que vous saviez
                             ou  
                             je ne jamais pensé que vous voudriez

arriva du reste un dealer intéressé
                             maintenant le transformateur s’arrête
                             son affaire devenu loi

reste immobile
                             où il oeuvra sans relâche
                             aux intérêts mérités tant qu’ils augmentaient

uniquement au plan partiel
                    un portail sans affiches les gardiens dépourvus de la parole
                             tout pareil le langage silencieux

lèches bottes dissimulés derrière eux
                             passent par le portail en présentant des documents
                             sans un mot à travers

à une main de verre dans du cuir
                             faisant la lecture à travers des verres du soleil

l'invisibilité du passeport
                             eux ils ne l’en rendront pas
                             la résidence serait-elle un état si dénudé

une fois franchi les frontières
                             sans ces lampes blanches perchées en haut
                             la hutte dans l’ombre

regardez fixement en penchant
                             au dessus de la barrière du fil métallique
                             qu’est-ce qu’il y a dans le cartable

(c) T. Wignesan - Paris, 2017

Copyright © T Wignesan




Book: Shattered Sighs